mercredi 4 février 2015

Pierre Sparr Reserve Pinot Gris 2013

Un vin de soif. Du bonbon qui se boit tout seul. Fidèle au terroir Alsacien. Une référence d'entrée de gamme. 

Code SAQ :  11675679
CDN $18,25





Nyakas Budajenoi Pinot Gris 2012

Bouchon mousse. Arôme délicat fidèle au cépage. Floral. Poire en bouche avec une acidité assez présente. Je recommande de le servir assez froid – à 15°C, je trouvais qu'il perdait un peu de tension. Récipient de la médaille d'argent au 'Challenge Internationale du vin' 2014. Un bel effort et je mets quiconque au défi de trouver un meilleur pinot gris moins cher à la SAQ. Il manque toutefois de caractère selon mon expérience et goût, alors il m'a laissé plutôt indifférent...

Code SAQ :  10800933 
CDN $14,85






lundi 2 février 2015

L'essence de la critique enflamme

Je ne suis pas toujours assidu pour écrire sur mon blog même si j'aimerais bien l'être davantage. Avez-vous des attentes? Ce n'est pas mon cas et je n'ai pas d'agenda (au sens politique). C'est peut-être ce qui me rend objectif...? Mais l'humain peut-il vraiment être objectif, lui qui est défini par la subjectivité même? Mon objectivité a donc des limites. Les observations scientifiques, les faits, viennent se masquer pour le carnaval d'opinions... 

Il y a un débat métaphysique qui s'émoustille sur la toile et ailleurs, on se l'imagine: le critique 'professionnel' est-il plus juste, plus expert, que l'amateur, que le simple blogueur? M. Alain Lebelle,auteur des Fidèles de Bacchus, affirme que oui dans son dernier bulletin. Jonathan Cristaldi, lui, expose la question (au numéro 8) dans une liste bien charnue de faits divers sur l'univers du vin: «qui mérite vraiment le titre de critique»? La réponse est claire pour moi et je me range plutôt de l'avis de cet autre chroniqueur web, Joe Roberts: tout humain qui sait se servir de ses sens. Eh oui, c'est un peu plus compliqué que ça...effectivement, il faut des papilles qui fonctionnent, une dose de démarche scientifique et un intérêt marqué et soutenu ainsi qu'un enthousiasme pour le partage. La rémunération n'est qu'une affaire de chance et circonstances.


Voici donc mon 'statement' 'for the record'. Je ne suis pas journaliste. Je n'ai aucune formation ni accréditation. Je ne suis pas expert. Mon éducation se fait par l'expérience et la découverte. Je suis curieux. Je suis passionné. Et je bois, quand j'en ai l'occasion. J'aime analyser. J'aime synthétiser. J'aime partager. Je partage donc ici certaines chose comme je le ferais dans un journal, un carnet de note personnel, que je laisse ouvert à tous. Donc prenez et buvez en tous, ceci sont mes opinions, livrées pour vous. Amen.

jeudi 22 janvier 2015

Quinta de Bons-Ventos 2013

Je ne voulais pas vraiment vous parler de ce vin. C'est à dire que je voulais le garder tout pour moi...mais il semblerait y en avoir assez dans le réseau de la SAQ...et je le découvrit suite à une recommandation d'ami...et plusieurs le connaissent et l'aiment déjà...alors le voici...partager, c'est un peu confirmer notre conscience...je partage, donc je suis...


Ce joli 'petit' vin portugais est une vraie aubaine. Il offre des senteurs envoûtantes et invitantes qui chatouillent les sens. Il y a une amplitude de fruit et une plénitude en bouche pour ce prix qui me sidèrent. Il est assez complexe avec une structure équilibrée et robuste (il demeure fort bon après quelques jours au réfrigérateur et tolère même une marge de température de service plus large que la moyenne selon moi). C'est la quintessence du passe-partout rouge. Pour la constance, pour la qualité et pour le plaisir à ce prix à chaque fois et à chaque gorgée, la plus haute note. Je suis singe et j'aime boire de bonnes choses et je suis impartial, sauf avec moi-même...

Code SAQ :  10269388
CDN $11,65 (avec un rabais de $1 en plus présentement!)







dimanche 14 décembre 2014

Henry of Pelham, Baco Noir, 2012

Le baco noir est un cépage moins connu. C'est en fait un croisement de vitis vinifera (plus précisément le Folle-Blanche) avec une souche indigène d'Amérique, le vitis riparia qui fut réalisé en 1902 par François Baco. C'est un cépage de maturation précoce qui est assez vigoureux. Il est très riche en resvératrol. Seulement 2 vignobles le cultiveraient au Québec, soit le Domaine de la Rivière du Chêne à St-Eustache et le Domaine de Lavoie à Rougemont qui l'utilisent en assemblage seulement. Mais il y aurait peut-être intérêt à explorer davantage ce cépage pour enfin faire un rouge potable au Québec (désolé, je n'en ai pas vraiment gouté de très bons à date)?


Celui-ci s'ouvre sur un nez envoûtant de fruits confiturés et de notes balsamiques. Mais le vin n'est pas sucré. C'est un beau jus coulant gorgé de fruit mature et d'épices. La version de Pelham a certaines affinités avec le pinot noir, mais avec plus de caractère. Il possède une légère touche végétale, terreuse même, qui n'est certainement pas désagréable (dans mon cas) et qui ajoute à la complexité. La finale acidulée est agréable et le vin est digeste. A bien accompagné la cuisse de poulet rôtie avec réduction compotée de raisins rouges au romarin. Et parfait avec tartares rouges de tout genre (thon, bœuf, cerf). Une belle découverte et une aubaine prix-plaisir. Un coup de cœur assurément...À mes yeux, c'est un gage d'évolution de cette région.

Code SAQ :  00270926
CDN $15,70






samedi 13 décembre 2014

Saint-Benoit, Grande Garde, 2000 & 2001


Il est facile pour une âme de se perdre dans notre proto-civilisation si rationalisée...'platonisée'.

Il est donc nécessaire parfois de s'arrêter pour contempler les choses d'un autre angle temporel. Car on ne peut que contempler le fil et le comprendre vraiment, que quand on arrête de le poursuivre vraiment. Pour moi il y a la 'chasse'...La chasse : des bulles de bonheur dans un microcosme. Que de bons souvenirs. Mais qu’est-ce que signifie la chasse pour un chasseur sans fusil? Je vais vous le dire mais c'est un secret: De grands mets et vins en bonne compagnie.

Une petite fenêtre donc sur un grand vin: le Saint-Benoit.

Le domaine Saint-Benoit fut créé en 1989 en Chateauneuf du Pape par trois anciennes familles viticultrices. C'est un des rare domaine cultivant les 13 cépages de l'appellation. Ces cépages sont vinifiés séparément. Les rendements sont faibles (relatif à la moyenne nationale) à 35 hectolitres par hectare.

Le contenu des 2 bouteilles possédait un fruité fin et intense avec prédominance sur un thème de cerise et une note de réglisse même. C'était de la dentelle en bouche...

Le 2001 offrait une légère pointe d'amertume en finale qui s'estompait en mangeant (le magrais de canard). Fruité et floral, le bouquet était intense. Il restait un peu de tannins, donc une capacité de vieillir encore un peu.

Le 2000 était plus fin et délicat, entièrement développé, fondu et mature. D'une douce caresse en bouche, il élevait le moment et le repas aux plus hautes strates gastronomiques. Ce sont ces vins d'exception qui permettent d'apprécier pleinement toute la patience requise au vieillissement en cave...une note parfaite assurément mais la SAQ ne tient plus ce vin malheureusement.


Combien de gens donc aujourd'hui prennent le temps de s'agenouiller - au sens figuré - face à la trivialité de n'importe quel moment? Sont-ils capable de s'émerveiller au contexte physique permettant aux multiples espèces, dans une symphonie évolutionnaire, de former le décor d'une vie? d'un jour? d'une minute? d'une seconde. Comment ne pas s'émerveiller au goût exquis d'un vin noble, développé d'un art ancien, et marié à un repas tout aussi complexe dans ses ramifications; l'expression d'un être ayant une sensibilité rare à tous ces éléments et dansant sur une musique que la complexité elle-même a crachée d'un poète privilégié...

'Dieu' n'existe peut-être pas et dans ce cas, le bruit de l'Univers est une symphonie à qui sait 'écouter'.





vendredi 12 décembre 2014

Torres, Ibéricos, 2006

Ce vin s'est assoupli après quelques années au repos. Il était plus agressif et astringent dans sa jeunesse. La trame aromatique et gustative est maintenant davantage sur un thème de pruneau et balsamique. J'ai trouvé que les tannins asséchaient le palais tout de même. Pas le plus élégant des vins de Torres et de style générique ordinaire. On verra avec les prochains millésimes...À carafer impérativement, surtout les millésimes plus jeunes comme celui maintenant disponible dans le réseau de la SAQ, avec une nouvelle étiquette...

Code SAQ :  11180342 
CDN $18,20