Je
ne suis pas toujours assidu pour écrire sur mon blog même si
j'aimerais bien l'être davantage. Avez-vous des attentes? Ce n'est
pas mon cas et je n'ai pas d'agenda (au sens politique). C'est
peut-être ce qui me rend objectif...? Mais l'humain peut-il vraiment
être objectif, lui qui est défini par la subjectivité même? Mon
objectivité a donc des limites. Les observations scientifiques, les
faits, viennent se masquer pour le carnaval d'opinions...
Il y a un
débat métaphysique qui s'émoustille sur la toile et ailleurs, on
se l'imagine: le critique 'professionnel' est-il plus juste, plus
expert, que l'amateur, que le simple blogueur? M. Alain Lebelle,auteur des Fidèles de Bacchus, affirme que oui
dans son dernier bulletin. Jonathan Cristaldi, lui, expose la
question (au numéro 8) dans une liste bien charnue de faits divers
sur l'univers du vin: «qui mérite vraiment le titre de critique»?
La réponse est claire pour moi et je me range plutôt de l'avis de
cet autre chroniqueur web, Joe Roberts: tout humain qui sait se
servir de ses sens. Eh oui, c'est un peu plus compliqué que
ça...effectivement, il faut des papilles qui fonctionnent, une dose
de démarche scientifique et un intérêt marqué et soutenu ainsi
qu'un enthousiasme pour le partage. La rémunération n'est qu'une
affaire de chance et circonstances.
Voici
donc mon 'statement' 'for the record'. Je ne suis pas journaliste. Je
n'ai aucune formation ni accréditation. Je ne suis pas expert. Mon
éducation se fait par l'expérience et la découverte. Je suis
curieux. Je suis passionné. Et je bois, quand j'en ai l'occasion.
J'aime analyser. J'aime synthétiser. J'aime partager. Je partage
donc ici certaines chose comme je le ferais dans un journal, un
carnet de note personnel, que je laisse ouvert à tous. Donc prenez
et buvez en tous, ceci sont mes opinions, livrées pour vous. Amen.
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