lundi 2 février 2015

L'essence de la critique enflamme

Je ne suis pas toujours assidu pour écrire sur mon blog même si j'aimerais bien l'être davantage. Avez-vous des attentes? Ce n'est pas mon cas et je n'ai pas d'agenda (au sens politique). C'est peut-être ce qui me rend objectif...? Mais l'humain peut-il vraiment être objectif, lui qui est défini par la subjectivité même? Mon objectivité a donc des limites. Les observations scientifiques, les faits, viennent se masquer pour le carnaval d'opinions... 

Il y a un débat métaphysique qui s'émoustille sur la toile et ailleurs, on se l'imagine: le critique 'professionnel' est-il plus juste, plus expert, que l'amateur, que le simple blogueur? M. Alain Lebelle,auteur des Fidèles de Bacchus, affirme que oui dans son dernier bulletin. Jonathan Cristaldi, lui, expose la question (au numéro 8) dans une liste bien charnue de faits divers sur l'univers du vin: «qui mérite vraiment le titre de critique»? La réponse est claire pour moi et je me range plutôt de l'avis de cet autre chroniqueur web, Joe Roberts: tout humain qui sait se servir de ses sens. Eh oui, c'est un peu plus compliqué que ça...effectivement, il faut des papilles qui fonctionnent, une dose de démarche scientifique et un intérêt marqué et soutenu ainsi qu'un enthousiasme pour le partage. La rémunération n'est qu'une affaire de chance et circonstances.


Voici donc mon 'statement' 'for the record'. Je ne suis pas journaliste. Je n'ai aucune formation ni accréditation. Je ne suis pas expert. Mon éducation se fait par l'expérience et la découverte. Je suis curieux. Je suis passionné. Et je bois, quand j'en ai l'occasion. J'aime analyser. J'aime synthétiser. J'aime partager. Je partage donc ici certaines chose comme je le ferais dans un journal, un carnet de note personnel, que je laisse ouvert à tous. Donc prenez et buvez en tous, ceci sont mes opinions, livrées pour vous. Amen.

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